Filippetti regrette que Valérie Trierweiler ne puisse pas exercer son métier

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Aurélie Filippetti, la ministre de la Culture et de la Communication, a déploré mercredi qu’il soit «si difficile» pour Valérie Trierweiler, la compagne du président de la République, d’exercer son métier de journaliste. Valérie Trierweiler a annoncé dans un entretien à «Ouest-France» qu’elle renonçait à un projet d’émission de télévision sur la chaîne gratuite D8 (groupe Canal +).
«Je suis féministe, j’encourage le travail des femmes. Je déplore que pour cette femme en particulier ce soit si difficile de pouvoir exercer son métier aujourd’hui», a déclaré la ministre sur Europe 1. «Le traitement qui est fait aux femmes en général dans le monde professionnel, et à Valérie Trierweiler depuis que François Hollande a pris ses fonctions, me choque», a ajouté Mme Filippetti. «Je crois plus que tout en l’indépendance des journalistes», a-t-elle poursuivi. «Une femme journaliste a sa déontologie comme n’importe quel journaliste». «A chaque fois que la question se pose entre une femme journaliste et un homme politique, c’est toujours la femme qui fait des sacrifices. Je pense que si la question était inversée, ce ne serait pas la même chose», a-t-elle relevé, se disant «choquée» par cette situation. Valérie Trierweiler, qui a travaillé pendant sept ans au sein de la chaîne Direct 8 et continue d’exercer sa profession à Paris-Match, a annoncé mercredi qu’«après une période de réflexion» elle a choisi de renoncer à son projet pour D8, ex-Direct 8.