Fini les marathons de meetings électoraux et les affiches géantes à travers toute l’Italie: la plupart des candidats aux législatives des 24 et 25 février ont choisi de s’adresser aux électeurs en privilégiant la télévision et internet. Résultat: une drôle de campagne où les aspirants Premier ministre se répondent par écrans interposés. Pour Riccardo Luna, expert en nouveaux médias et coordinateur d’italia2013.me, une initiative visant à raconter les élections à travers les réseaux sociaux, «les meetings ont disparu pour deux raisons». «Avec cette loi électorale où les listes sont fixées à l’avance, on sait déjà à 95% qui seront les prochains députés et sénateurs sur la base des sondages.
La campagne électorale est faite seulement par le candidat au poste de Premier ministre et le dirigeant du parti, et ils le font à la télévision». «L’autre raison est la saison: c’est la 1ère fois que le campagne a lieu en hiver. Dans ce contexte, le seul à réunir des foules est Beppe Grillo, et c’est vraiment impressionnant de voir tous ces gens sous la pluie et dans le froid», souligne-t-il. Autre victime collatérale de cette campagne atypique, les affiches électorales des grands candidats ont disparu, remplacées par internet.
