Jacques GRIMAL, Coordinateur général de la cérémonie des «NRJ Music Awards»

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En 14 ans de cérémonie des «NRJ Music Awards», vous est-il plus facile de convaincre, réunir, et programmer des artistes internationaux lors d’une seule soirée ?
Jacques GRIMAL
Fort de notre expérience, je crois que la cérémonie a aujourd’hui beaucoup plus de poids et de crédits que les 1ères années. C’est pourquoi les artistes acceptent de changer leur programme pour y participer. C’est un vrai coup de projecteur pour eux dans la mesure où la cérémonie est connue sur le plan national (le programme a rassemblé 6,8M de téléspectateurs et 31% de pda en 2012) et connait des retombées sur le plan international. Cette année, nous posséderons une combinaison d’artistes assez éclectique entre le phénomène Psy, One Direction, et des artistes tels qu’Alicia Keys, Birdy, Emeli Sandé ou Taylor Swift qui sont des «mastodontes» de la musique. Le tout sera contrebalancé par la nouvelle génération française et les habitués que sont Johnny Hallyday ou Mylène Farmer.
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Apporterez-vous des innovations significatives à la cérémonie ?
Jacques GRIMAL
L’année dernière, nous avions opéré un changement profond du décor. En 2013 nous conservons une infrastructure identique, avec un décor excessivement large, profond et riche possédant une avancée scénique permettant aux artistes de se rendre au cœur du public. L’idée est d’avoir une cérémonie très rythmée avec une vingtaine de prestations musicales, une collégiale organisée autour de Patrick Bruel et des duos entre artistes français et internationaux. C’est le meilleur moyen de créer des moments uniques même si ce n’est pas toujours facile. D’autre part, nous prévoyons des surprises avec un grand nombre de comiques (José Garcia, Elie Semoun, Franck Dubosc…) qui viendront remettre les récompenses.
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Rémunérez-vous les artistes qui participent au «NRJ Music Awards»?
Jacques GRIMAL
Les artistes internationaux ne sont pas rémunérés par l’organisation. Nous partageons les frais avec les maisons de disque – qui s’occupent du transport – alors que nous nous occupons de l’hébergement et de la prise en charge des artistes sur place.
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Quels dispositifs techniques, humains et financiers mettez-vous en place ?
Jacques GRIMAL
Entre les artistes, leur staff, les maisons de disque, l’équipe technique de TF1 Production, NRJ, les partenaires, les invités, les officiels et les VIP, nous avons prévu près de 3.000 badges. Et nous sommes près de 500 personnes à travailler sur place pour le bon déroulement du programme. Côté financier, même si nous ne communiquons pas sur les chiffres, le budget est stable, malgré les temps difficiles.