Les salariés de Lagardère Active, en grève depuis 48 heures contre les projets de cessions et de réorganisation du pôle magazine du groupe, ont décidé mardi la reprise du travail, a-t-on appris de source syndicale. La fin de la grève a été votée en assemblée générale, levant en même temps la menace de non-parution qui pesait sur certains titres comme «Paris Match», «Elle» ou «Télé 7 Jours». L’assemblée générale à été l’occasion d’un débat, parfois houleux, sur les suites à donner au mouvement, les salariés des titres mis en vente étant plutôt favorables à une poursuite de la grève, a précisé un représentant du personnel. Le président du directoire du groupe, Denis Olivennes, avait jugé «disproportionné» lundi soir le recours à la grève. Jeudi, la direction du groupe avait annoncé la mise en vente de «Be», «Première», «Psychologies Magazine», «Auto Moto», «Campagne et Décoration», «Le Journal de la Maison», «Maison & Travaux», «Mon Jardin Ma maison», «Union» et «Pariscope», ainsi que la réorganisation de son activité en cinq pôles autour des titres phare comme «Elle», «Paris Match» ou «Télé 7 Jours». Des discussions informelles ont eu lieu lundi et mardi entre partenaires sociaux et direction. Elles devraient se poursuivre jusqu’à la tenue d’un comité d’entreprise (CE) convoqué pour les 4 et 5 novembre. A ces dates doivent être discutés le périmètre, le cadre et le calendrier des négociations du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) et du plan de départs volontaires, a précisé un élu du personnel. Un autre CE est prévu le 14 novembre pour entamer formellement les négociations en commençant par la procédure d’information/consultation.