Syndicats et dirigeants du groupe Lagardère Active, dont le personnel était en grève lundi contre la cession de dix magazines, doivent maintenant négocier les conditions d’un plan de suppressions d’emplois alors que la direction assure ne vouloir «laisser personne au bord du chemin». Passé le choc de l’annonce intervenue jeudi, quand la direction a annoncé la cession de dix titres et une réorganisation assortie d’un PSE (plan de sauvegarde de l’emploi), les partenaires sociaux vont entamer dans les prochaines semaines l’élaboration du cadre des discussions, un «accord de méthode» en vue d’une négociation qui s’annonce délicate. La direction du groupe a confirmé vendredi envisager des départs volontaires et négociés, de quoi rassurer quelque peu les représentants du personnel qui craignaient des licenciements. Jeudi dans une lettre aux salariés, le président du directoire Denis Olivennes a assuré que chaque salarié concerné par la réorganisation recevrait trois propositions de reclassements au sein du groupe. La démarche de la direction se voudra «exemplaire» et «personne ne sera laissé au bord du chemin», a-t-il dit. Les plans de départs volontaires seront mis en place dans chaque titre et les montants et le nombre de postes concernés restent à négocier.
