Lagardère : un bilan 2012 satisfaisant

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L a groupe dirigé par Arnaud Lagardère a effacé en 2012 les pertes qui avaient lourdement pesé sur l’exercice précédent et a amorcé un retour à la rentabilité avec des résultats contrastés mais conformes aux attentes du marché. Après une année 2011 noire, Arnaud Lagardère a adressé, devant les analystes, un statisfecit aux dirigeants des quatre branches du groupe (Active, Unlimited, Publishing et Services) pour l’exercice écoulé. «On est plutôt joyeux, on a fait ce que l’on attendait de nous en 2012», et «les perspectives pour 2013 ne sont pas si mauvaises malgré la morosité ambiante», s’est réjoui l’héritier de Jean-Luc Lagardère en défendant le bilan controversé de sa première décennie à la tête du groupe. «Cette année correspond au dixième anniversaire du décès de Jean-Luc Lagardère», a-t-il rappelé, et en dix ans «on a fait plutôt pas mal de choses», avec une «forte capacité de résilience». «On a très bien résisté dans une période extrêmement difficile et même cruelle pour certains depuis 2009», a-t-il souligné.
Il a évoqué notamment «le nettoyage difficile du bilan», après les dépréciations d’actifs de près de 900 millions en 2011 et le «recentrage» sur le coeur de métier ou sur les activités porteuses de croissance dans le numérique. Il a rappelé à cet égard la cession avant la fin juillet des parts de Lagardère dans EADS et le succès de l’OPA sur Leguide.com. Quant à la participation dans Canal+ France, elle est aujourd’hui au centre d’un contentieux avec la maison-mère Vivendi. La procédure engagée par Lagardère contre le conglomérat français «n’est qu’une première étape», a annoncé Arnaud Largardère.