Marché publicitaire des médias : le ralentissement se poursuit en mai

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Sur le mois de mai, l’activité publicitaire est en repli en presse et en radio quand on observe certains indicateurs positifs pour la télévision, la publicité extérieure et le cinéma, révèle le dernier focus mensuel de Kantar Media sur les tendances du marché publicitaire des médias.En Télévision, la durée publicitaire est tout juste stable (-0,1%) du fait notamment des chaînes de la TNT dont les volumes accusent une diminution de -2,9% tandis que les chaînes historiques progressent de +9,2% sur cet indicateur. De même, le portefeuille annonceurs se développe deux fois plus vite sur les chaînes historiques (+2,4%) que sur celles de la TNT (+1,1%). En valeur, les deux segments affichent une évolution positive mais les recettes brutes des chaînes de la TNT observent une croissance à deux chiffres (+18,1%) contre une augmentation plus modeste pour les chaînes historiques (+7,2%). Sur le cumul annuel, la durée publicitaire s’élargit de +10,1% sur le média pour des recettes brutes à +8,9%. La radio enregistre un mauvais mois de mai où la durée publicitaire s’écourte de -11,4% pour le média et se répercute sur tous les segments. Les stations musicales, qui semblaient épargnées jusque-là, subissent une nette réduction de leur durée publicitaire (-12,2%), laquelle résulte surtout d’un effet de base sur le mois de mai 2013 où l’activité avait fortement augmenté (+35%). Même constat pour les stations généralistes dont la durée s’amenuise ce mois-ci  (-9,8%), tout comme les programmes locaux (-11,9%). En valeur, seuls les programmes locaux restent à l’équilibre quand le média perd -8,5% de ses recettes brutes. A noter toutefois que les annonceurs restent fidèles au média, quel que soit le segment étudié. Au cumul, après deux mois consécutifs de baisse, les indicateurs de la radio sont dans le rouge tant en volume (-1,9%) qu’en valeur (-0,4%). En presse, le ralentissement s’accentue en mai où plus d’1 page publicitaire sur 10 n’est pas renouvelée (-11,9%). Une tendance baissière que l’on retrouve simultanément sur les magazines (-11,5%) et sur les quotidiens nationaux (-16,8%). On compte également moins d’annonceurs présents sur le média (-8,5%) et notamment sur les magazines (-9,9%) alors que les quotidiens nationaux maintiennent leur portefeuille en légère hausse (+6 annonceurs). En valeur, les deux principaux segments affichent un manque à gagner, ce qui implique une baisse de -6,4% sur les recettes brutes du média. Sur le cumul, la pagination publicitaire recule de -7,6% et les recettes brutes du média diminuent également (-3,3%). La publicité extérieure enregistre une croissance de +12% de ses indicateurs en valeur sur le mois et +4,8% sur le cumul annuel après redressement des données. En cinéma, les recettes brutes du média progressent plus vite en mai (+16%) versus le cumul (+12,2%) pour des annonceurs toujours plus nombreux depuis le début de l’année (+10,1%).