O. MINNE (Olivier Productions) :  » Je développe un dispositif qui a pour vocation à réinventer la captation de pièces de théâtre »

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A travers votre société, Olivier Productions, sur quoi travaillez-vous ?

Olivier MINNE

Je développe un dispositif qui a pour vocation de réinventer la captation de pièces de théâtre pour les rendre encore plus télégéniques. Ce sera une façon d’approcher les œuvres théâtrales – un peu différemment – pour la télévision. Côté musique, je travaille sur le développement de l’artiste Jean-François Varlet, qui vient de sortir un double album «Peinture à l’eau». Et à Los Angeles, il m’arrive de faire ponctuellement des repérages pour des sociétés de production françaises, et d’assurer par la même occasion, la production exécutive de certaines séquences tournées aux États-Unis.

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«Fort Boyard» (ALP) est de retour sur France 2 à partir du samedi 11 juillet. En quoi le dispositif de la 31ème saison est-il inédit ?

Olivier MINNE

Pendant le tournage qui s’est tenu courant juin, toutes les mesures sanitaires ont été respectées à la lettre (distanciation entre candidats, masques, épreuves en solo, etc). Nous avons fait en sorte que cela ne se voit pas trop à l’image puisque nous ne voulions pas «médicaliser» ce divertissement familial et estival. 

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Quels sont vos autres projets en tant qu’animateur ?

Olivier MINNE

Nous devrions signer une nouvelle saison de «Joker» (Hervé Hubert) sur France 2, mais aussi de «Boyard Land» (ALP). Il est fort probable que «Surprise sur prise!» (Deeply Superficial) revienne en première partie de soirée de manière événementielle. La caméra cachée est un genre qui s’est fortement réinventé. Pour les 30 ans de l’émission diffusée courant avril, un samedi soir, 3,26 millions de téléspectateurs étaient au rendez-vous. 

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La télévision va-t-elle survivre à la concurrence des plateformes ?

Olivier MINNE

Il est certain que les chaînes américaines se posent la question depuis un moment. Et j’imagine qu’il en est de même pour les diffuseurs français. A travers les plateformes, pour un abonnement mensuel relativement faible, les téléspectateurs peuvent avoir accès à de nombreuses créations, sans interruption publicitaire. Or, les networks américains – qui programment des spots toutes les 8 à 10’ – se demandent comment attirer un nouveau public, de plus en plus éduqué par une diffusion de contenus sans interruption. Les Américains acceptent de moins en moins de voir leur programme interrompu par des publicités. Cette problématique se posera un jour vis-à-vis des nouvelles générations de téléspectateurs. Accepteront-ils d’avoir 2 à 3 coupures publicitaires en regardant un film sur TF1 ou M6 ? Je ne suis pas convaincu. Néanmoins, la télévision linéaire qu’on disait subclaquante, a montré pendant la période du confinement que les téléspectateurs «regoûtaient» au plaisir d’être accompagnés. 

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Et vous inscrivez-vous dans cette logique avec «Tout le monde a son mot à dire» (Banijay Productions), en quotidienne sur France 2 ?

Olivier MINNE

Oui, le jeu se porte bien. Et compte tenu de la case sur laquelle nous étions arrivés il y a 3 ans, et qui avait une jauge très faible à 350.000 téléspectateurs, nous sommes contents de réunir aujourd’hui entre 1,1 et 1,5 million de fidèles. Deux Prime ont été enregistrés, et il reste encore un numéro à diffuser.

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Votre 1er roman, «Un château pour Hollywood» (Ed. Seguier) vient de sortir. Quelle est son origine ?

Olivier MINNE

Après avoir publié une biographie consacrée à Louis Jourdan en 2017, mon éditeur m’a fortement encouragé à écrire ce 1er roman. J’ai passé des mois à entreprendre des recherches, à me documenter et à visionner des éléments pour constituer cet ouvrage qui m’a demandé 3 ans de travail. «Un château pour Hollywood» fait référence au Château Marmont de Los Angeles, qui est la source à travers laquelle vont naître les personnages du roman. Aujourd’hui, je ne peux plus me passer d’écrire. Cela fait partie de ma vie, de mon quotidien. Un 2ème roman s’est ainsi imposé à moi, et j’ai commencé à l’écrire.

LES DIRIGEANTS

O. Minne

Gérant

COORDONNEES

51 avenue Victor Cresson 

Issy-Les-Moulineaux

DATE DE CREATION

2007

PRODUCTIONS

«Trois Contes merveilleux», «L’hôtel du libre-échange», …