Philippe JANNET, Directeur Général d’ePresse.fr

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La consommation online de la presse payante se développe-t-elle rapidement? Est-ce la raison pour laquelle vous avez lancé ePresse.fr en avril 2012 ?
Philippe JANNET
Bien entendu! Il suffit de constater l’importante évolution numérique des quotidiens payants qui viennent répondre à une demande du consommateur. En lançant ePresse.fr en avril 2012, notre souhait était d’offrir aux lecteurs la meilleure expérience possible de lecture de la presse, quel que soit l’écran. Six mois après son lancement, une nouvelle version du kiosque est lancée. Aujourd’hui, nous possédons à la fois les quotidiens nationaux, mais aussi les éditions locales et départementales de la presse quotidienne régionale, ainsi que les suppléments des titres partenaires.
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Quel est le profil type des consommateurs de presse sur internet?
Philippe JANNET
Il n’y a pas de profil type concernant les consommateurs de la presse online. C’est pourquoi ePresse.fr propose des achats à l’unité ainsi que des forfaits journaliers, hebdomadaires ou mensuels avec des offres prépayées de 5, 15 et 25 €. Côté rémunération, les revenus sont répartis à 80% pour les éditeurs et 20% pour ePresse.
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L’offre d’information gratuite sur le Web est importante. Les titres payants peuvent-ils faire le poids face au gratuit ?
Philippe JANNET
Tout-à-fait ! En vendant des journaux en ligne, les lecteurs savent très bien ce qu’ils retrouveront en matière de contenus. Pour information, 47.000 titres ont été vendus en juillet/août 2012 sur ePresse.fr. Notre application (mobile et tablette) a par d’ailleurs été téléchargée 149.000 fois. Enfin, nous venons de lancer notre application sur Windows 8.
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Dans le secteur de la presse online payante, quelle est donc votre singularité  face à vos concurrents (relay.com, lekiosk.com,…) ?
Philippe JANNET
ePresse.fr possède une offre très différente de nos confrères. Nous sommes la seule plateforme à posséder en exclusivité tous les quotidiens nationaux, régionaux et locaux. Nous possédons également une offre technologiquement plus aboutie que la leur. Enfin, nous travaillons à récupérer l’intégralité de la presse magazine, de la presse professionnelle et du meilleur de la presse internationale.