Suppressions d’emploi au Centre Presse: le CE réagit

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Les élus du personnel au comité d’entreprise de Centre Presse à Rodez ont demandé lundi à la direction «un plan B» face au projet de 21,5 suppressions d’emploi inscrit dans le plan social supprimant 158 emplois dans le groupe Journaux du Midi, a-t-on appris de sources syndicales. Les syndicats de Centre Presse ont décidé la nomination du cabinet d’expertise Secafi pour élaborer «des propositions alternatives», mais n’ont pas appelé à la grève, contrairement à ce qui s’était passé de vendredi à dimanche dans les deux principaux titres du groupe, «Midi Libre» et «L’Indépendant». A Centre Presse, les suppressions d’emploi ne touchent pas la rédaction mais essentiellement les techniciens d’éditions et la publication assistée par ordinateur (16 emplois) syndiqués à la Filpac-CGT, l’informatique et l’administration. La CGT et le syndicat national des journalistes (SNJ) refusent toute autre solution que les départs volontaires dont la direction doit préciser les modalités le 20 octobre. «On se laisse le temps d’élaborer un plan B avec Secafi, il est hors de question de payer les dettes de la direction par des suppressions d’emploi mais on est ouvert au dialogue jusqu’à la fin de l’année», date-limite prévue pour les départs volontaires, a déclaré Bernard Perez, délégué CGT. Soixante-huit postes doivent être supprimés à «Midi Libre» (diffusé dans le Languedoc-Roussillon et l’Aveyron), 27,5 à «L’Indépendant» (Pyrénées-Orientales, Aude). L’Imprimerie du Midi (34 postes) et MidiMedia (publicité, 7 postes) sont aussi concernés.