«Télérama» fait peau neuve

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Des critiques cinéma plus courtes sur le papier mais plus longues sur le web, un «édito photographique», une place pour le design, les jeux vidéo ou la télé de rattrapage: «Télérama» s’offre une véritable refonte avec sa nouvelle formule qui vise à séduire «de nouveaux publics». Six ans après le dernier lifting de sa maquette, ««Télérama» doit s’élargir à de nouveaux publics» et reconquérir ses ventes au numéro qui s’effritent, ajoute-t-elle. En 2011, «Télérama» a vendu en moyenne 622.161 exemplaire par semaine, dont environ 80.000 en kiosque. Sa Diffusion France payée (DFP) a reculé de 1,59% en 2011 par rapport à 2010, selon l’OJD. La nouvelle maquette, conçue en interne, est plus aérée avec une typographie plus fine, des tons plus pastel et un recours accrû à l’image avec notamment des photographies pleine page. Côté cinéma, «la façon de traiter les films qui sortent va évoluer, on fera plus court dans le magazine papier et plus long sur le web», dit encore Mme Pascaud. Parmi les nouveautés, «Télérama» va accueillir un «édito photographique», une rubrique concerts, le traitement du design, des jeux vidéos et des nouvelles habitudes comme le podcast ou la catch-up TV (télé de rattrapage). Le spectacle vivant garde sa place (deux pages) tous comme la radio qui a droit à trois pages magazine. Après la recapitalisation du groupe Le Monde, propriétaire de «Télérama», intervenue l’an dernier, le magazine a enregistré une vingtaine de départs volontaires qui ont été remplacés, permettant au passage un rajeunissement de la rédaction. «Télérama» emploie une centaine de journalistes.