Départ de France Inter : Pascale Clark évoque des mésententes avec la direction

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La journaliste Pascale Clark, qui quittera France Inter le mois prochain, a évoqué, dans un entretien publié par le site de «Télérama» mardi, des mésententes avec la direction et estimé qu’«il y avait encore de l’incompréhension». «La fin de l’histoire a eu lieu l’an dernier, et cette année-ci a été une année de transition, à tous points de vue. C’était un peu spécial, honnêtement», déclare la présentatrice et productrice de l’émission «Making of», diffusée le samedi soir sur France Inter. «Je me suis retrouvée programmée le samedi, à 22 heures, sans moyens, après des années d’émissions quotidiennes… Même si j’ai beaucoup aimé faire «Making of», c’était un peu une année entre parenthèses», poursuit-elle, au lendemain de l’annonce de son départ de France Inter sur son compte Twitter. La journaliste avait arrêté son émission précédente «A’live» en juin 2015 après une seule saison, à la suite d’une polémique autour du non renouvellement de sa carte de presse. La commission chargée de délivrer la carte avait considéré que sa nouvelle émission n’était pas de nature journalistique. Cette affaire «a dû représenter un tournant, de part et d’autre», estime-t-elle. Evoquant l’annulation de certaines émissions spéciales qu’elle devait animer, des «Nuits Blanches», elle explique: «avec la direction de France Inter, nous ne nous sommes pas entendues».Si elle ne ressent «pas de dépit», «il y a encore de l’incompréhension» aujourd’hui, ajoute-t-elle. Pascale Clark donne également des détails sur son nouveau projet numérique, «BoxSons», une webradio payante qu’elle lancera avec d’autres journalistes, notamment Candice Marchal (ex-collaboratrice de Christine Ockrent au sein de l’Audiovisuel extérieur de la France). «Nous sommes une bande, un collectif, qui ressent de l’insatisfaction à exercer son métier et a pour point commun l’amour du son. Nous allons donc traiter de l’actualité par le son – qui est, étrangement, sous-représenté sur Internet -, et accompagner l’intérêt actuel des auditeurs pour les podcasts», indique-t-elle. Ce nouveau projet sera en ligne à la fin de l’année, pour la campagne présidentielle, précise Pascale Clark. «Ce sera un site payant, car il nous tient à coeur d’être indépendants. On veut pouvoir faire les choses comme on les sent».