MEDIA +
Vous allez produire le talk d’Access de France 2, «Jusque ici, tout va bien !» avec Sophia Aram. Beaucoup d’encre coule autour de ce programme, avez-vous la pression ?
Gérard PONT
Je n’ai pas nécessairement de pression. A ce stade, nous sommes bien organisés et j’espère que notre proposition séduira le téléspectateur. Avec «Jusque ici, tout va bien !», nous proposons non pas un talk-show, mais un spectacle quotidien en direct et en public où l’on s’amuse de l’actualité. Pour le présenter, nous avons recruté une artiste, Sophia Aram. Pas de chroniqueurs sur le plateau, mais des artistes qui interviennent pendant le spectacle. Il y aura deux magnétos, l’un avec Elie Semoun et l’autre avec François Berléand. Ce seront deux ponctuations ayant pour promesse d’apprendre et de rire avec l’actu. Avec cette émission, notre objectif est évidemment d’être reconduit l’année prochaine. Nous ne partons pas battus. Nous avons signé pour un an avec France 2 avec une porte de sortie au bout de trois mois en cas de problème. Cela fait partie des règles du métier.
MEDIA +
Comprenez-vous l’abattage qui existe dans les médias autour de Sophia Aram ?
Gérard PONT
Non pas du tout. Je le découvre. C’est vraisemblablement pour des raisons politiques et stratégiques. Nous avions consulté certaines animatrices que finalement nous avons refusé d’engager. Ces dernières nous ont précédés dans la presse déclarant avoir refusé d’animer le programme…
MEDIA +
Ce soir sur France 2, vous proposez «Le jardin préféré des Français». Travaillez-vous d’autres déclinaisons ?
Gérard PONT
Après le «Village», «La Maison» et «Le jardin préférés des Français», nous avons en effet d’autres idées de déclinaisons. Je laisse la chaîne vous les révéler. Ce format plaît beaucoup aux téléspectateurs. Nous avions réussi à battre TF1 lors d’une précédente diffusion. Stéphane Bern est le bon animateur pour assurer ce programme. Pour information, nous venons de vendre «Le village préféré…» aux Italiens.
MEDIA +
A l’origine, l’activité de Morgane était principalement consacrée à la production de documentaires culturels et à la captation de spectacles. Continuez-vous dans cette voie ?
Gérard PONT
Nous produisons chaque année «Les victoires de la musique classique», ou encore «Musiques en fête» en direct des Chorégie d’Orange sur France 3. Ces programmes sont reconduits la saison à venir. Cette année, nous produisons «Monte le son !» pour France 4. Ce magazine musical aura normalement une plus grande place sur la chaîne en janvier. Il est question de passer de 26 à 52’. Côté documentaire, nous avions cartonné avec «DSK, l’homme qui voulait tout» sur France 3. Pour cette dernière, nous allons également produire un film de 90’ sur le nucléaire, mais aussi une nouvelle collection documentaire pour France 5, ou encore un documentaire sur la Première Guerre Mondiale pour Arte. De plus, nous poursuivons la collection «En direct du tribunal» pour Planète+.
MEDIA +
Quels sont les prochains spectacles que vous produirez pour la télévision?
Gérard PONT
Nous préparons un Prime Time hommage à Edith Piaf pour France 2. Capté à New-York au mythique Beacon Theatre, près d’une vingtaine d’artistes fançais et américains (Harry Connick, Jr., Duffy, Alex Hepburn,..) se rassembleront pour chanter Piaf. L’émission diffusée courant octobre sur France 2 sera ponctuée d’archives. Le tout sera animé par François-Xavier Demaison.
MEDIA +
D’autres programmes en cours de production ?
Gérard PONT
Pour la fin de l’année, nous produirons la 4ème édition du «Gala de l’union des artistes» au Cirque d’Hiver. C’est une vraie difficulté que de trouver des artistes disponibles 2 à 3 semaines pour répéter un numéro de cirque. Nous poursuivons aussi notre collaboration avec Disney Channel. Nous leur produisons «Disney Channel Dance Talents», un talent show très porteur (7X22’ diffusé chaque mercredi à 19h15 à partir du 25 septembre).
MEDIA +
En 2004 et 2010, vous produisiez «Ça balance à Paris» pour Paris Première… et maintenant ?
Gérard PONT
Nous sommes très fâchés avec eux. Ils nous ont arrêté la production de «Ça balance à Paris» pour y placer une autre société qui a produit exactement la même chose que nous.
