«Nec Mergitur»: un «hackathon» organisé en janvier par la mairie de Paris

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La mairie de Paris organisera en janvier un «hackathon» où les participants dont Facebook, Twitter, les autorités ou des start-up, plancheront sur les moyens technologiques de prévenir ou alerter des crises. Ce «hackathon» – un événement informatique type marathon – décidé dans la foulée des attentats du 13 novembre, aura lieu le 15, 16 et 17 janvier, a précisé Jean-Louis Missika, adjoint chargé du développement économique et attractivité de la maire PS Anne Hidalgo. Il a été baptisé du nom de «Nec Mergitur», extrait de la devise de Paris «Fluctuat Nec Mergitur» («Il subit l’assaut des vagues mais il ne coule pas») reprise dans de nombreuses manifestations de solidarité avec la capitale française.Plusieurs centaines de personnes de la communauté de l’innovation, réseaux sociaux, start-up, etc, devraient ainsi se réunir au côté de la société civile, autorités, associations, grandes entreprises, «pour trouver des idées nouvelles sur la prévention, le signalement et la gestion de crise», indique M. Missika. Des noms comme Facebook, Twitter, Google ou Amazon notamment ont déjà répondu présents. Des ateliers peuvent ainsi plancher sur des outils pour informer et conseiller les familles sur les signes d’une radicalisation idéologique ou des applications, comme une existant à New York, qui signalerait à la police «de l’incivilité à quelque chose de plus grave», dit l’adjoint. La communication à la police et de la police via les réseaux sociaux est une piste de travail comme l’analyse d’images ou l’identification de personnes suspectes en temps réel, à côté d’outils d’information à la population sur des aspects très concrets tels que «est-ce que le métro marche ou pas?», dit-il. «Il est clair qu’on a besoin de plateformes de dialogue entre un très grand nombre de gens et ça ne peut pas passer par le téléphone», dit-il, ajoutant que ces pistes, à trouver ou améliorer, «vont être mises sur la table». Ce hackathon devrait avoir lieu à l’école d’informatique 42 à Paris, école financée par Xavier Niel, fondateur d’Iliad-Free, qui est équipée de 700 à 800 postes de travail, dit-il.